jeudi 10 avril 2008

l'argent c’est de la merde

et vice-versa

d’après Freud, la merde (ou matières fécales pour faire politiquement correct), chez l’enfant, apparaît pour lui comme étant le « fruit » de sa propre création ; à ce stade là, il est donc normal que l’enfant offre sa merde en tant que « présent » à ceux qu’il aime le plus (souvent ses parents), et est fier de ce qu’il a lui-même produit ; cette fierté se traduit aussi par une sorte d’indépendance ;

l’enfant est conscient aussi, de l’ambiguïté qui réside dans ses excréments ; il a ce pressentiment de cette attitude absurde qu’ont les adultes vis-à-vis de cette matière ; il peut l’utiliser donc comme étant un élément d’agressivité ; il possède alors le sens du pouvoir, le sens de l’indépendance et la supériorité ;

toujours d’après Freud, ce plaisir anal mue avec l’âge ; le sens du pouvoir, le sens de l’indépendance ainsi que la supériorité subsistent mais la matière se transforme ; la merde est donc remplacée par l’argent..

il est donc normal de trouver les riches constipés, et de dire que les banques nous font chier..

Aucun commentaire: