samedi 24 mai 2008

un kilomètre à pieds..



18 marches en montée et 4 pour la descente de bon matin

10 pas pour arriver en voiture

25 pas jusqu’à l’ascenseur (2 ou 3 pas pour bouger dans ledit ascenseur)

12 pas pour arriver jusqu’à la porte du bureau, 30 autres jusqu’à ma table de travail

54 boutées pour arriver à la cuisine et faire mon café ; 138 pour saluer mes collègues

68 pas pour retourner à mon bureau et commencer à travailler

8 pas pour passer aux toilettes ; à raison de 3 fois par jour, en moyenne

172 pas pendant la journée, en moyenne, et en fonction de la pression au boulot

14 pas pour arriver de la porte du bureau jusqu’à l’ascenseur

25 pas de l’ascenseur jusqu’à la voiture

22 pas de la voiture jusqu’au supermarché

4 marches en montées

62 pas dans le supermarché

4 marches en descente

22 pas du supermarché jusqu’à la voiture (si elle est garée tout près)

6 pas de la voiture jusqu’à l’entrée de mon chez moi

4 marches en montées

6 pas pour le pallier

18 marches la descente

16 pas pour arriver chez moi

6 pas pour passer à la salle de bain

et 8 pas pour m’asseoir à mon fauteuil

un total donc de 772 pas quotidien en moyenne ; hebdomadaire cela fait un total de 4632 pas (je ne compte pas les vendredis)

c’est normal que je sois fatigué tout le temps.. non ?

vendredi 23 mai 2008

sous pression..

je souffre du syndrome du vendredi; autre part, sur la planète Terre, on pourrait parler du syndrome du dimanche;

quand ma semaine est super remplie, comme cette semaine d’ailleurs (38 heures consécutives au bureau), j’ai l’impression qu’un seul, et unique jour, ne suffit pas pour que je puisse recharger pleinement mes batteries ;

aujourd’hui, par exemple, je me suis réveillé à 15h ; le temps de boire mon café, et de mettre un peu d’ordre chez moi, il était déjà 18h ; je sors bouffer, et voilà que mon unique jour de congé s’évapore.. (sans parler de la chaleur qui commence à pointer, et qui touche les 45 degrés déjà)

j’ai chaud..


lundi 19 mai 2008

coquille visuelle


à en croire les concepteurs de ce logo, une souris y est représentée; à mon avis, ils ont poussé la stylisation un peu loin (ajoutez à cela un esprit mal tourné.. qui ? moi ???)

dimanche 18 mai 2008

Victoire (un texte extrait du « Chat » de P.Geluck)

Dans le dictionnaire

Le mot « gras » est écrit en gras

Le mot « maigre » aussi d’ailleurs

Le mot « absent » est présent, « minuscule » est écrit en majuscules

Et « abréviation » est écrit en entier

Au mot « rien », il y a quelque chose

Le mot « imprimé » l’est, tandis que « effacé » ne l’est pas

« Infinitésimal » prend plus de place que « géant »

« Double » n’est écrit qu’une fois

« Jaune », « mauve » « gris » ou « céladon » sont tous écrits en noir

Le mot « traduction » n’est pas traduit mais « définition » est défini !

Le mot « numéro » n’en porte pas et le mot « page » non plus. Or toutes les pages portent un numéro

Tandis que « dyslexie » est parfaitement orthographié

De façon inexplicable, « deuxième » vient avant « premier » et « quatrième » après « douzième »

On aurait dû s’y attendre vu que « préface »…

Se situe au beau milieu de l’ouvrage

Mais tout se termine bien puisque « Zorro »

Arrive à la fin !

samedi 17 mai 2008

aux origines de l’homme

durant la création, dieu pris l’homme de coté et lui dit :

-tu vivras 20 ans.

l’homme répondit :

-mais mon dieu, je ne vivrai pas assez durant 20 ans

Dieu lui demanda alors de se mettre de coté, le temps de régler son problème avec quelques animaux restants ;

l’âne refusa les 40 ans offerts, et préféra les réduire à 20 ;

l’homme suggéra de prendre les 20 autres années.

le chameau se sentit plus à l’aise avec 20 ans que 40 ans, vu qu’il devait endurer des saisons extrêmes ;

l’homme pris les 20 autres années.

le singe se dit que 40 ans, c’était long, et lui aussi opta pour les 20 années au lieu de 40 ;

l’homme aussi put bénéficier d’une autre tranche de 20 années

et voilà que l’homme n’est effectivement homme que durant ses premières 20 années ; ensuite il bosse comme un âne ; pour arriver à un stade aussi patient et sans aucune expression qu’un chameau et finalement devenir la mascarade de tous, et agir comme un singe..

mardi 13 mai 2008

staphylocoque

je ne sais pas pourquoi ce mot me colle a l’esprit depuis cet après-midi. Mais à chaque fois que je commence à écrire, je cloque.. m’enfin, je bloque.. sur ce mot..

un rapide coup d’œil sur wiki ne m’éclaire pas vraiment sur le sujet.. j’ai l’impression d’un déjà lu récent ; très récent même..

je retourne ma matière grise, je bousille mes neurones, et ce mot revient de lui-même à mon esprit..

voilà, je bloque à nouveau..

je le contemple..

il ne me dit rien, je reste silencieux

face à face, à se regarder bêtement

et puis..

rien.. qu’un staphylocoque

ca sonne joli, assez sympathique

un peu comme un coq au vin, mais là il s’agit d’un staphyl au coq

et puis merde..

lundi 12 mai 2008

médecine d’amateur

tu prends n’importe quel médicament; tu ouvres la boite ; un petit papier plié en 7 (il est impossible de plier un papier plus que 8 fois, aussi grand soit-il.. si, si je t’assure, essaies..) et dessus il est écrit des choses incompréhensibles au commun des mortels ; le nom d’origine du médicament et si possible la molécule chimique de base, et plus compliquée mieux c’est..

oui ! oui ! tout médicament qui se respecte se doit d’avoir des origines aristocratiques..

je comprends ; la composition chimique ne m’intéresse guère ; il y a des gens, qui ont du passer des années d’études interminables, à qui ça convient de lire des chinoiseries en porcelaine bleue de méthylène..

c’est un des trucs que je n’arrive pas à digérer ;

généralement quand tu vas chez un médecin, il connait de facto le médicament, et te l’inflige.. enfin te le prescrit..

donc pour lui, il n’a nullement besoin de cette petite lettre scientifico-poétique.. et toi, malade de ton sort, juste par curiosité, tu jettes un coup d’œil ;

pour réaliser que, à la place d’une simple et infime petite blessure, tu souffres d’un amas de bactéries dont le nom, à lui seul, te fais tomber dans les pommes..

extrait de la notice d’un antiseptique connu : (pas moi bien entendu, en parlant d'anti-sceptique)

« […]Why Use BEITEDINE®?

BEITEDINE® is indicated for degerming skin, wounds and mucous membranes in :

- Pre-operative preparation of skin and mucous membranes.

- Post-operative wound infection.

- Casually procedures, including prevention of infection in burns, lacerations and abrasions.

- Treatment of various bacterial, viral, protozoal and mycotic skin infections, including tinea, oral thrush, impetigo and herpes simplex and zoster infections

- For hygienic and surgical disinfection of the hands

Contraindications:

When should you not use BEITEDINE®?

- Do not use in patients hypersensitive to iodine or providone or any other of the ingredients listed at the beginning. (NDDD: à savoir Disodium Phosphate, Glycerol,Nonoxynol 9, Potassium Iodate, Sodium Hydroxide)

- Do not use in patients with thyroid disorders (in particular nodular colloid goiter, endemic goiter and Hashimoto’s thyroiditis), as well as before and after radiocative therapy

- It should not to be used prior to radioiodine scintigraphy or radioiodine treatment of thyroid carcinoma

[…]

Side effects:

Rarely, hypersensitive reactions may occur (e.g delayed contact-allergic reactions) which can appear in the form of puritus, erythma, small blisters or similar manifestations.[…]”

et bien sur, à conserver hors portée des enfants..

dimanche 11 mai 2008

le politiquement correct..

il se passé des choses que je qualifierai de bizarre dans mon pays; politiquement, et je l’avoue en toute fierté, je ne suis ni avec l’un; ni avec l’autre non plus; ce qui est, mal vu, chez moi; si tu n’es pas avec nous, alors, nécessairement, tu es avec « l’ennemi »;

la notion de gris neutre, n’est pas pour autant un facteur totalement absent ; la preuve entre les gens du 14 mars, et ceux du 8 mars, il existe ceux du 11 mars ; une moyenne des deux, mais bon ; disons en gros que cette moyenne- là (et un peu en dessous quand-même de ladite moyenne) se préoccupe plutôt de la situation économique en détresse ;

tout le monde prône le dialogue ; de sourds, bien entendu. Personne ne tend une oreille ; hier soir j’ai assisté, et je le regrette amèrement, à un toc (très)-chaud politique (pour ne pas dire polémique) ; l’invité de l’émission, ainsi que l’intervenant au téléphone parlait en même temps, et le pire c’est que le présentateur lui aussi, parlait.. une cacophonie assourdissante, chacun essayant de prouver son point de vue..

j’avais honte de moi-même aujourd’hui au bureau. Un collègue saoudien me sort :

- « et pourquoi vous faites ça à votre pays »

je ne savais quoi répondre ; pour lui c’était une preuve que son bled va bien et que la démocratie mène, dans les pays arabes, au chaos total ;

que voulons nous au juste du Liban? qu’est ce qu’un pays ? qu’est que le nationalisme ? (je n’évoque ici aucun parti) qu’est ce que le potentiel humain libanais ?comment en profiter, pour faire de ce petit coin du monde, le plus bel endroit sur terre ? que quelqu’un réponde de grâce..

dans un pays où les sourds sont rois, où les aveugles font loi ;

des dirigeants qui endossent la violence comme foi ;

dans un pays qui se bat pour rester en vie

dans un pays qui se meurt depuis des ans

une seule question me passe par l’esprit

qu’est ce que le Liban ?

samedi 10 mai 2008

le bien et le mal

L’un des anciens de la ville prit la parole : Éclairez-nous sur le Bien et le Mal.

Il répondit :

Du Bien en vous, je puis parler, mais non du Mal.

Car qu’est-ce que le mal sinon du bien torturé par sa propre faim et sa soif ?

Vraiment, lorsqu’il a faim, le bien cherche sa subsistance jusque dans les grottes sombres et quand il a soif, il boit même aux eaux mortes.

Vous êtes bons sitôt que vous êtes en accord avec vous.

Ce qui ne veux pas dire que vous soyez mauvais quand vous n’êtes pas en accord avec vous.

Car une maison divisée n’est pas un repaire de voleurs, rien qu’une maison divisée.

Et un bateau sans gouvernail peut errer sans but parmi les îles périlleuses sans sombrer jusqu’au fond.

Vous êtes bons quand vous vous efforcez de donner de vous-mêmes.

Ce n’est pas être mauvais, toutefois, que de cherchez son propre intérêt.

Car en désirant votre intérêt, vous n’êtes qu’une racine qui s’accroche à la terre et en tète le sein.

Car le fruit ne saurait dire à la racine : « Ressemble-moi, mûr et plein, donnant toujours de mon abondance. » Pour le fruit, donner est un besoin, de même que recevoir pour la racine.

Un autre extrait de Gibran Khalil Gibran- Le Prophète

vendredi 9 mai 2008

Il a fait nuit toute la journée

Dîtes moi d’où vient ce phénomène qui mène tout droit à l’impasse

Qu’est-ce qui se passe, je vois plus les traces, je reconnais plus mon espace

Espacez-vous, écartez-vous, dites-moi où est la lumière

J’ai besoin d’aide encore une fois et ce sera pas la dernière

Je ne vois plus où je mets les pieds, ne me dites pas que c’est normal

Tout ce que je respire est inquiet, je sais plus ce qu’est bien et ce qu’est mal

C’est la pénombre qui règne comme si le soleil était mort-né

Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée

Je n’ai pas senti de chaleur s’épanouir au-dessus de nos têtes

Je n’ai vu aucune lueur venir frapper à nos fenêtres

Je ne sais pas si je dois attendre que la nuit se lève ou que le jour tombe

Mais depuis 24 heures, il fait nuit comme dans une tombe

Je vois plus les oiseaux s’envoler, tous ces petits trucs qui m’émerveillent

Je sens plus les nuages s’enrouler, le soleil a perdu son réveil

Si ça se trouve c’est grave la terre s’est peut-être arrêtée de tourner

Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée

Pourtant les gens autour de moi n’ont pas l’air d’être étonnés

Comment ça se fait, réagissez mais arrêtez de déconner

Suis-je le seul à me rendre compte de la hauteur du danger

La lune nous nargue en plein midi ça n’a pas l’air de vous déranger

Est-ce que ça se passe vraiment ou est-ce seulement dans mon cerveau

Tout ça me paraît bien réel mais je ne sais plus ce que ça vaut

Est-ce un voile devant mes yeux, est-ce qu’il fait nuit dans ma tête

J’ai l’impression que le monde est vieux et qu’y a que moi que ça inquiète

Est-ce le prix du quotidien et le poids de la lassitude

Il a fait nuit toute la journée mais ce n’est plus une certitude

Peut-être que tout va bien et que l’instant n’a rien de fatal

Et qu’il y a simplement un peu trop de poussière dans mon mental

Maintenant il faut que je me reprenne et que j’arrête mes histoires

J’attends que le soleil se lève à nouveau dans mon espoir

Mais je n’oublie pas qu’il est possible que ce soit l’hiver toute l’année

Comme il se peut que ce jour là, il ait fait nuit toute la journée

Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes

Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime

Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade

Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades

Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru

Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru

Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément

Je pense donc je suis, j’écris donc je mens

Y’a plus de repères dans mes histoires et tout ce que je dis peut être factice

Dans mon prochain texte, je vous ferai croire que je courre plus vite que Carl Lewis

Mais attention, soyez prudents, car si jamais vous m’applaudissez

C’est que ça vous plaît quand je mens… donc je vais sûrement recommencer

Grand Corps Malade

mercredi 7 mai 2008

vous avez votre Liban, j’ai le mien

Vous avez votre Liban avec ses dilemmes. J'ai mon Liban avec sa beauté.

Vous avez votre Liban avec tous les conflits qui y sévissent. J'ai mon Liban avec les rêves qui y vivent.

Vous avez votre Liban, acceptez-le. J'ai mon Liban et je n'accepte rien d'autre que l'abstrait absolu.

Votre Liban est un noeud politique que les années tentent de défaire. Mon Liban est fait de collines qui s'élèvent avec prestance et magnificence vers le ciel azuré.

Votre Liban est un problème international tiraillé par les ombres de la nuit. Mon Liban est fait de vallées silencieuses et mystérieuses dont les versants recueillent le son des carillons et le frisson des ruisseaux.

Votre Liban est un champ clos où se débattent des hommes venus de l'Ouest et d'autres du Sud. Mon Liban est une prière ailée qui volette le matin, lorsque les bergers mènent leurs troupeaux au pâturage, et qui s'envole le soir, quand les paysans reviennent de leurs champs et de leurs vignes.

Votre Liban est un gouvernement-pieuvre à nombreux tentacules. Mon Liban est un mont quiet et révéré, assis entre mers et plaines, tel un poète à mi-chemin entre Création et Eternité.

Votre Liban est une ruse qu'ourdit le renard lorsqu'il rencontre l'hyène et que celle-ci trame contre le loup. Mon Liban est fait de souvenirs qui me renvoient les fredons des nymphettes dans les nuits de pleine lune, et les chansons des fillettes entre l'aire de battage et le pressoir à vin.

Votre Liban est un échiquier entre un chef religieux et un chef militaire. Mon Liban est un temple que je visite dans mon esprit, lorsque mon regard se lasse du visage de cette civilisation qui marche sur des roues.

Votre Liban est un homme qui paie tribut et un autre qui le perçoit. Mon Liban est un seul homme, la tête appuyée sur le bras, se prélassant à l'ombre du Cèdre, oublieux de tout, hormis de Dieu et de la lumière du soleil.



Gibran Khalil Gibran

Extrait de Merveilles et Curiosités

mardi 6 mai 2008

pub comparative

une des campagnes publicitaires, traitant de publicités comparatives (hormis les ‘petites’ pubs clichés « Pepsi-Coca ») est celle d’Adidas (qui date j’imagine de 2007) que j’aimerai partager avec vous..



sur ce bonne soirée/ journée (dépendamment de votre situation sur le globe terrestre), et à demain..

lundi 5 mai 2008

le libanais qui progresse

et je ne parle pas d’une personne ici, mais plutôt du langage; le mélange des trois langues.. c’est vrai qu’à force de fréquenter des nationalités du monde, notre langue se transforme en quelque sorte- prenez par exemple la femme de foyer libanaise qui parle avec sa sri-lankaise du « libankaise », une sorte d’arabe mélangé avec de l’anglais et un chouia de sri-lankais.

donc mon arabe a été lui aussi touché en quelque sorte, quand je me retrouve à dire « kallemni 3a jawwali » au lieu de dire « 7kiné 3al cellulaire », qui veut dire « appelles moi au téléphone » ; mais bon, je crois, et je l’espère, que c’est provisoire, vu que nous avons, et je l’espère aussi, de grandes capacités d’adaptations.. « kif ma tkebbo, byejeh we2if » ou bien, en d’autres termes « comme un poisson dans l’eau »

mais en zarabie, alors qu’on est des kilomètres de la plus proche source d’eau, je me demande comment un zarb’ien ou autre habitant de la planète Terre, peut se retrouver « content, comme un poisson dans l’eau » ;

et puis ce sourire narquois qui se dessine sur ma face, lorsque, rentrant tard du bureau, je rencontre l’indien du supermarché, se promenant , qui me sort un : « Hi ! kifak ? ça va ? »

dimanche 4 mai 2008

le marché aux puces.. électroniques

il existe en zarabie, une place qui s’appelle « souk el computer », ou le marché des ordinateurs; ma visite là bas ressemble à une rencontre du cinquième type ; un énergumène venu de l’astéroïde b652 ; loin d’être le petit prince de Saint-Ex, je passe plutôt pour « ET » de Spielberg ;

ce marché est un des endroits où on oublie franchement où est-ce qu’on est.. un melting-pot bizarres de costumes et de coutumes ; un langage de tour de Babel, qui est aussi proche de l’arabe que du mandarin, une chaleur époustouflante, des odeurs d’épices, de pisse et de sueur, de la poubelle partout sur les routes, des rues embouteillées, des voitures garées en troisième file, sur les deux bords.. et j’en passe..

une série de vendeurs ambulants, déambulant et puant, te proposent des catalogues, enfin façon de parler, de noms de cd à vendre ; tous les logiciels imaginables, en version anglaise ou « mad3oum bil 3arabi », à comprendre « en version arabe », des séries de dvd, des films, des tutoriels ainsi que des séries de « discovery channal » ; et oui piratage impose ;

et le pire c’est quand tu tombes sur un cd à programmes « zat tansib zati » ; bon là ça se complique un peu ;

« tansib » pour moi, vient de « nassaba » et « nassaba », toujours selon moi, veut dire voler.. donc un programme, piraté déjà, qui se vole.. franchement c’est du Beckett version zarb’esque..

il m’a fallut voir plusieurs cds (enfin si le mot s’écrit de la sorte) pour enfin comprendre que « zat tansib zati » voulait dire que le logiciel s’auto-installe ; en d’autres termes « auto-setup »

je crois que la version 1.3 de deuBleuDi est finalement désuète; en attendant la version beta de moi-même..

samedi 3 mai 2008

l'humeur, l’humour..

plus qu’un an que j’essaie d’entretenir une activité quotidienne, mais là, une vérité s’impose: cela devient une routine; au tout début, un exercice de style, juste pour entretenir mes cellules grises, pour passer ensuite à une critique assez sadique, partager quelques lectures.. et finalement une routine encore plus morose que mes neurones grises vient s’installer.. c’est peut-être le cycle de vie d’un blog, des hauts et des bas, des chaussettes de gosses à sécher aux cotés des culottes de filles, un mélange de tout et de rien.. peut-être même plus de rien que de tout..

ou c’est peut-être une période transitoire..

tiens j’y pense.. est-ce que transitoire serait par hasard formé du mélange de « transistor » et « suppositoire »

quand l’humeur, l’humour vit..