dimanche 28 septembre 2008

demain

demain je serais là
tout près de toi
demain tu seras entre mes bras
mes bras à moi

demain, dans quelques heures
je te fixerai dans les yeux
demain, je humerai ton odeur
je caresserai tes cheveux

demain, rien que demain
j’entendrai ta voix,
demain, je te prendrai par la main,
je serai tout près de toi,

demain, moins qu’un jour restant
de nouveau ensemble,
demain, passe et passe le temps
et j’en tremble

demain, mais reste cette nuit
pourvu qu’elle passe vite
demain, plus aucun bruit
sauf celui de mon cœur qui s’agite

samedi 27 septembre 2008

zarabie non-fumeuse

si une femme, en zarabie, est prise en train de fumer, elle risque une peine d'au moins 6 mois de prison..

vendredi 26 septembre 2008

iftar en famille

Acte 1, scène 1

depuis deux jours, je reçois une invitation à un iftar (repas qui marque la rupture du jeûne durant le mois de ramadan).
l’invitation compte aussi des amis avec leurs conjointes.

Acte 1, scène 2

j’arrive donc au restaurant (avec un tout petit peu de retard, mais là n’est pas l’histoire) ; et je me dirige vers la section familiale.

Entr’acte

pour ceux et celles qui ne savent toujours pas les sections, je vous prie :
messieurs, cliquez ici ; mesdames, cliquez ici.

bon, blague mise à part, ceux qui ignorent toujours la différence, c’est que généralement, en zarabie, les lieux publiques, sont divisés en deux ; une partie réservée au singueules (hommes célibataires, et donc potentiellement dangereux ) et l’autre aux 3awael (littéralement les familles, et théoriquement les femmes, singueules et mariées, accompagnées ou non)

Acte 2, scène 1

donc, de retour à mon iftar, et sans trop tarder, je passe (pour la première fois depuis deux ans ici) dans la section dite « familiale »
toute cette section est compartimentée en de petites chambres séparées par un épais rideau brun qui se ferme pour préserver l’intimité des familles qui bouffent ;

comment trouver ma table ?

risquer la prison en jetant un coup d’œil à l’intérieur d’un cube ?

solution, pas très idéale, mais pratique au moins : appeler un des invités à son portable, espérer qu’il est déjà arrivé et lui demander gentiment de se lever, sortir de son cube et nous indiquer le chemin.

Acte 2, scène 2

chose dite chose faite.. je pénètre là où je suis censé être.. quelques minutes plus tard, je commence une petite crise de claustrophobie..

je ne me souviens plus du tout comment j’ai fini mon diner et je suis sorti, souffler un peu à l’extérieur.. une expérience à ne plus revivre..

franchement, sortir en famille, pour changer d’air et voir un peu de monde en zarabie n’est pas chose facile..

Rideau

voici une photo d'une section familiale d'un restaurant que j'ai pu trouvé ici

jeudi 25 septembre 2008

les visiteurs..version zarb'esque

ça fait toujours du bien de tomber sur des fautes pareilles.. ça fait pleurer, ça fait rire, et ça fait toujours plaisir..

mardi 23 septembre 2008

fête nationale

ils ont surement programmé ce jour-là , les zarb’esques, pour que cela tombe un mardi, et non pas un lundi, sinon ils seraient obligés de fêter « lundi pendance »

vive la liberté d’expression, et bonne fête à la zarabie..

lundi 22 septembre 2008

pointillé..

je ne dors point. je rêve de dormir à poings fermés. point barre.

samedi 20 septembre 2008

fais dodo..

la fortune vient en dormant qu'il disait.. mais le problème, rester au bureau pour des heures supplémentaires (non payées bien entendu) pour pas moins de 16 heures par jour, m' enlève toute envie de dormir, et le million de surcroît..
tout compte fait, il me reste 372 heures de sommeil à rattraper..
c'est décidé, jeu d'or..


la photo je l'ai prise d'ici

vendredi 19 septembre 2008

devinette

comment appelle-t-on l'humour misogyne zarb'esque?

l'humour noir..

jeudi 18 septembre 2008

petites annonces deviendront grandes

chers lecteur(s)/rice(s),

voilà en exclusivité, et pour la première fois dans l’histoire de l’art commercial mon triptyque, que je publierai en raison d’un « monoptyque » quotidien, histoire de vous faire un peu de suspense.. (troisième et dernière partie)




merci à blogger et les posts en décalés..

samedi 13 septembre 2008

triptyque des résolutions (2/3)

chers lecteur(s)/rice(s),

voilà en exclusivité, et pour la première fois dans l’histoire de l’art commercial mon triptyque, que je publierai en raison d’un « monoptyque » quotidien, histoire de vous faire un peu de suspense.. (deuxième partie)

vendredi 12 septembre 2008

triptyque des résolutions (1/3)

chers lecteur(s)/rice(s),
voilà en exclusivité, et pour la première fois dans l’histoire de l’art commercial mon triptyque, que je publierai en raison d’un « monoptyque » quotidien, histoire de vous faire un peu de suspense..

tgv-tgv quotidien

une version 2.0 bêta, qui est beaucoup plus rapide et j’imagine plus efficace qu’un train-train habituel; le rythme effréné que l’on passe au bureau ; le nombre de nouveaux clients qui se décuple ; le nombre d’anciens budget qui quittent ; et surtout le nombre d’heures passées au bureau ; c’est décidé, ma trousse de toilette a déjà sa place dans mon second tiroir ; il ne me reste plus qu’à passer un savon..

moi..

pourquoi est-ce que le monde ne pourrait-il pas s’occuper de ses propres oignons et laisser les oignons des autres frire en paix ;

pourquoi faut-il toujours qu’un individu plante son nez au beau milieu des choses, alors que les autres ne récoltent que les problèmes ;


pourquoi faut-il toujours avoir des exceptions à la règle, en règle générale ; et que pour celle-ci même il n’y ait aucune exception ;


comment dois-je battre mon plein, quand ma tête se vide ;


boire à la santé de mon grand corps malade


faire taire un cerveau, le mien, qui refuse de penser


panser ma douleur


me lever le lendemain, et continuer ma journée d’hier


pour me retrouver à la case des parts égales


voilà un cas de sécheresse intellectuelle qui s’arrose


voilà des yeux rouge sang qui ne voient plus le coté rose


voilà, je ne sais plus si j’ai chaud ou si j’ai froid


voilà , en d’autres termes, ce qui reste de moi