vendetta

pour se venger du four micro-ondes, sortir son plat, attendre qu'il refroidisse et consommer avec plaisir

la fin du monde

la fin du monde s'est déjà déroulée la nuit passée, durant mes interminables cauchemars.
je m'étais pris d'amitié avec un serpent couleur vert-bleu, ultra venimeux, qui me communiquait tout ce qui allait se passer: mais disons que la tête de turc et le serpent turc-oise, étaient en total désaccord.
les montagnes poussent de par dessous, les gens crient de douleur, la chaleur est insupportable, c'est la fin du monde en terreur.
je me retourne, toujours aussi calme, à la recherche de mon compagnon à sonnette, qui ne racontait pas visiblement des sornettes. je me retrouve face à un corbeau, bleu noir, au bec immense, qui apparemment a dévoré une partie de mon animal domestiqué quelques instant auparavant.
c'est un signe de famine, mais les gens hurlent. certains dévalent les escaliers, les autres ravalent leur remords. ça sent le crâmé, ça sent le mort.
mon reptile a pu s'enfuir de par un trou minuscule, je le sais, je le sens, mais tarde à revenir.
je n'ai plus d'endroit où partir.
je sors au balcon de mon ancienne maison.
j'entends toujours les cris de ces bonnes gens mélés au tremblements de mon réveil matin, mais je n'y peux rien.
.
.
.
reveil brusque
sueur froide
j'ai mal au torse
les mains moites
de par la fenêtre je vois la ville, toujours debout, arrogante
je repense à mon compagnon d'infortune
je rentre me doucher
la vie continue
comme si rien ne fut
comme si de rien n'était

exploit musico-spatial [anglais]

it took me 30 seconds to bruno mars..

vacance de neige

les écoliers des pays désertiques, comme celui-ci, n'aiment généralement pas sortir du lit (vert en l'occurrence) quand il fait super froid.
et le froid des hérétiques, pire qu'une épicure à sang-froid, c'est un froid qui ronge l'os, un tantinet glacial, à ne pas mettre un chat dehors.
mais bon, bienvenue au climat des extrêmes (pour ne pas dire des extrémistes), là où qu'il vente, pleuve, neige ou même fasse beau, le désert reste recouvert d'une fine poussière de sable.
de retour à ces pauvres écoliers du dimanche (bien évidement); se lever de bon (ironique) matin, et se risquer en dehors de couettes, relève de l'exploit; ce sont nos petits zéros du futur, s'entend. et mettre leur vie en danger est hors de question; c'est pourquoi, et uniquement ici, en février, le mini satire (c'est mon correcteur automatique, je vous assure) de l'éducation leur impose des vacances de beige.

à faire, à suivre..

quand l'inspiration s'amenuise, ça me nuise gravement à la santé.
hier à la saint-valentin, j'ai publié une minute de silence
aujourd'hui je préfère me taire et laisser dire
et demain, advienne que pourra

froid de canard

quand je caille, j'ai la chair de poule..

à court d'inspiration..

trois points de sustentation..

coléreux

quand je m'enfume, je tabasse..

moude du jour

je ne suis guère d'humeur belliqueuse..

fine bouche

ce sushi m'a mis l'eau à la bouche et puis m'a donné soif..

tournis

à force de me les tourner, mes pouces ont le vertige

mode en mal de math

être tiré à 4 épingles équivaut à se mettre sur son 31.. c'est faire d'une pierre 2 coup(e)s

coup de tête..

avoir la grosse tête, sur les épaules, et une idée derrière, ou plutôt une tête à claques, de turc et qui plus est, en l'air?
chercher des poux dans la tête ou juste la garder froide, basse et ailleurs?
une histoire apparemment sans queue ni tête..

le sueur..

et voilà un packaging de petits pois gagné à la sueur de mon front..
heureusement qu'il ne coutait pas la peau des fesses..

une canette a vous donner des sueurs froides