mardi 22 février 2011

la fin du monde

la fin du monde s'est déjà déroulée la nuit passée, durant mes interminables cauchemars.
je m'étais pris d'amitié avec un serpent couleur vert-bleu, ultra venimeux, qui me communiquait tout ce qui allait se passer: mais disons que la tête de turc et le serpent turc-oise, étaient en total désaccord.
les montagnes poussent de par dessous, les gens crient de douleur, la chaleur est insupportable, c'est la fin du monde en terreur.
je me retourne, toujours aussi calme, à la recherche de mon compagnon à sonnette, qui ne racontait pas visiblement des sornettes. je me retrouve face à un corbeau, bleu noir, au bec immense, qui apparemment a dévoré une partie de mon animal domestiqué quelques instant auparavant.
c'est un signe de famine, mais les gens hurlent. certains dévalent les escaliers, les autres ravalent leur remords. ça sent le crâmé, ça sent le mort.
mon reptile a pu s'enfuir de par un trou minuscule, je le sais, je le sens, mais tarde à revenir.
je n'ai plus d'endroit où partir.
je sors au balcon de mon ancienne maison.
j'entends toujours les cris de ces bonnes gens mélés au tremblements de mon réveil matin, mais je n'y peux rien.
.
.
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reveil brusque
sueur froide
j'ai mal au torse
les mains moites
de par la fenêtre je vois la ville, toujours debout, arrogante
je repense à mon compagnon d'infortune
je rentre me doucher
la vie continue
comme si rien ne fut
comme si de rien n'était

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