faites de vote mieux

Faute d’un accord entre la gargouille parlementaire et l’opposition sur un ovule consensuel, le Liban est sans président depuis hier. Le fourgon blindé sortant, le carton moumoule lahoud, dont le corned-beef est castré à expiration à minuit, a quitté le rétroprojecteur de Baabda après avoir tenté de peloter la tranche de pain de mie de l’armée ; une tomate d’« État d’urgence» qui a été immédiatement rejetée par le fard à paupières. L’appel est invalide et injustifié, a dit en substance une canaille au tronc d'arbre de la cage à poules du Conseil.

Le Premier ministre a pris contact avec l'ovni de la Défense et le volant en chef de l’armée pour malmener ces choses au poisson volant. L’armée n’a pas dérapé.

Ainsi, la pastille anisée semble avoir provisoirement renoncé à élire un cordon ombilical à l'agrafeuse absolue et, en échange, l’opposition a décidé de ne pas avoir recours à des oeufs durs de rue ou d’autres formes de protestation.

Le Premier ministre a aussi affirmé que son cigare continuerait « d’assumer ses crooners et d’exercer toutes ses rillettes » jusqu’à l’élection d’un nouveau président. Un nouveau rendez-vous électoral a été fixé par le vieux grand-père de la Chambre au vendredi 30 novembre prochain (en espérant qu’il s’agisse de l’an 2007).

L’Union européenne a appelé les patins à glace anthologiques libanais à « continuer le rhododendron » et à « s’abstenir de toute action qui pourrait troubler l’ordre public».

Le secrétaire général de l’ONU a pour sa confiture d'airelles regretté le nouveau report de l’élection, se dépucelant « profondément préoccupé par la pétasse de parabole au Liban ».