dessine moi un balcon
élément architectural quasi inexistant en zarabie, le balcon n’apparaît ni dans les immeubles de villes, ni les complexes résidentiels, ni même les palais les plus chics (entendons-nous, chic reste relatif)..
à venir y penser, l’utilité du balcon, en zarabie, est réduite au néant :
il ne fait pas moins de 40 degrés pendant 10 mois l’an, et aux alentours de 0 degrés en hiver (les deux autres mois restants), donc côté pratique, s’asseoir au balcon, fumer une clope, mater les gonzesses.. c’est foutu.. bon ajouter aussi le fait qu’il n’y a pas de gonzesses..
ensuite, pour que la femme au foyer (je ne vois pas où elle pourrait être autre part, je parle en zarabie bien sûr) puisse étendre le linge, et papoter avec la voisine du dessous à propos de son linge, ou de la fille de l’autre voisine qui est rentrée à quatre heures du mat’ (comme le bon vieux chez nous…ah ! nostalgie), franchement.. elle a mieux à faire, et puis vive le sèche linge qui fonctionne au pétrole..
mais de l’autre coté de la façade, il faut aussi avouer un truc.. les zarabiens vivent renfermés..
pour que les regards indiscrets ne puissent pas contempler la bonne femme en abaya..
Mais tout cela à l’intérieur de ces murets, à l’abris des regards curieux.. comme quoi pour vivre heureux, vivons cachés..
et faire comme l’autruche..
2 commentaires:
bien dit, deubleudi...
A mon sens, de tous les plaisirs lies au balcon, les zarabiens ratent letalage de linge kan meme. Un peu de couleur de sous vetements ne leur ferait pas de mal....
c'est vrai, le linge, les balançoires, les pots de fleurs, les drapeaux, la décoration de Noël.. tout manque ici, mais bon, du moment qu'il y a le pétrole, pour quoi diantre demander plus?
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