dimanche 11 février 2007

des frites, patate!


je suis tombé sur LE martyr de la créativité: M. James French
actuellement je ne dispose que de ces informations*;

voilà en gros à propos de M. French:
c’est quelqu’un qui en avait marre de la vie.

d’autres auraient réévalué les choses et auraient continué à vivre, d’autres se seraient donné la mort.
French, lui, avait peur du suicide ; Il aurait admis à plusieurs reprises avoir arrete, par peur, à la dernière minute lors de plusieurs tentatives de suicide.

il décide alors de recourir à quelqu’un qui le tuerait (un peu comme le suicide a quatres balles dans le dos, chez nos con-patriotes syriens); et la solution la plus convenable serait le “state-aided suicide”, en d’autres termes la peine de mort.


donc French décide de tuer quelqu’un, et l'état, à son tour, le tuerait.
nous sommes en 1958, French est accusé de meurtre.
son plaidoyer pour requête de peine de mort tombe à l’eau.

il est condamné à perpétuité.

s’accrochant toujours à son désir d’être exécuté, il étrangle son co-loc’ de cellule.
traîné à nouveau, en justice, il réaffirme son désir d’être condamné et insiste sur le fait que ça soit par électrocution.

Ce que l’Etat fera finalement en 1966.

ses deniers mots, sur la chaise électrique:

" How about this for a headline for tomorrow's paper? French fries."
James French, d. 1966

*ceux qui me peuvent me fournir des renseignements, photos et document concernant la personne de M.French sont les biens-venus.merci.

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